Articles

Affichage des articles du octobre, 2019

PAUL ET NUSCH ELUARD, UN AMOUR TRES LIBRE

Image
Paul Éluard, de son vrai nom Eugène Émile Paul Grindel, (il choisit à l’âge de vingt et un ans, le nom de Paul Éluard, hérité de sa grand-mère, Félicie), est un poète français. Obligé d'interrompre ses études pour rétablir sa santé gravement menacée (1912), il séjourne en sanatorium. C'est là qu'il rencontre une jeune russe qu'il prénomme Gala. Impressionné par sa forte personnalité, c'est d'elle qu'il tient son premier élan de poésie amoureuse. Il l'épouse début 1917. Malgré sa santé défaillante, il est mobilisé en 1914, puis publie ses premiers poèmes, marqués par son adhésion aux idées pacifistes ("Le Devoir et l'Inquiétude", 1917 ; "Poèmes pour la paix", 1918). Elle est debout sur mes paupières Et ses cheveux sont dans les miens, Elle a la forme de mes mains, Elle a la couleur de mes yeux, Elle s’engloutit dans mon ombre Comme une pierre sur le ciel. Elle a toujours les yeux ouverts Et ne me laisse pas

THÉODORE AGRIPPA D'AUBIGNÉ ET LA PLUS GRANDE CONTROVERSE DE L'HISTOIRE DE FRANCE

Image
Combattu des vents et des flots Théodore Agrippa d'Aubigné IV Combattu des vents et des flots, Voyant tous les jours ma mort preste Et abayé d’une tempeste D’ennemis, d’aguets, de complots, Me resveillant à tous propos, Mes pistolles dessoubs ma teste, L’amour me fait faire le poete, Et les vers cerchent le repos. Pardonne moy, chere Maistresse, Si mes vers sentent la destresse, Le soldat, la peine et l’esmoy : Car depuis qu’en aimant je souffre, II faut qu’ils sentent comme moy La poudre, la mesche, et le souffre. Théodore Agrippa d’Aubigné, Hécatombe à Diane, 1874 Théodore Agrippa d’Aubigné, né le 8 février 1552 au château de Saint-Maury près de Pons, en Saintonge, et mort le 9 mai 1630 à Genève, est un écrivain et poète baroque français protestant. Il fut aussi l’un des favoris d’Henri IV, du moins jusqu’à la conversion de celui-ci. Théodore décide alors de rédiger la plus grande controverse de toute l’histoire de France : la controverse de P

THÉODORE DE BANVILLE, "LE POETE DU BONHEUR"

Image
        N é à Moulins (Allier), venu à Paris dans son enfance, il publia à dix-neuf ans son premier recueil de poèmes les Cariatides , salué par Baudelaire. Encouragé par Victor Hugo et par Théophile Gautier, il se consacra à la poésie.   Célèbre pour les Odes funambulesques et Les Exilés, il est surnommé « le poète du bonheur »   Par ailleurs, il rédigea ses souvenirs dans l' Âme de Paris , puis dans Mes souvenirs (1882) et écrivit des contes rassemblés dans Madame Robert (1887). Pour la scène, il composa des pièces en vers, mais la meilleure est en prose : il s'agit de la comédie historique Gringoire (1866), dédiée à Victor Hugo. Il collabora aussi comme critique dramatique et chroniqueur littéraire aux journaux le Pouvoir, puis le National. Adversaire résolu de la nouvelle poésie réaliste et ennemi de la dérive larmoyante du romantisme, il s'attac